Exposition VIVARIUM

Plateforme | 2023 | Paris

du 4 au 20 novembre 2022

73 rue des Haies
75020 Paris France
Du mercredi au dimanche
De 15h00 à 19h00

UNE PROPOSITION DE PLATEFORME //
Karine Adrover, Camille Benarab-Lopez, Caroline.T. Bender, Luz Blanco,
Nathalie Borowski, Stefan Brion, Philippe Calandre, Dominique Clerc,
Vidya-Kélie, Éric Le Maire, François Ronsiaux, Esther Wuhrlin //

Vernissage vendredi 4 novembre de 18h à 22h //
Lecture/performance sonore de Ludovic Bernhardt et Haythem Zakaria le 4 novembre à 20h //

Une des oeuvres de Philippe Calandre

Plateforme propose Vivarium, une exposition-installation-performance oscillant entre cabinet de curiosité et ready-made meublé. L’art en tant qu’objet, mais surtout en tant qu’intérieur, lieu de vie, environnement, mobilier. Car plus qu’un lieu de monstration d’œuvres détachées de leur contexte de vie, Plateforme questionne cette fois-ci une forme d’existentialisme : celui des artistes ou collectionneurs vivants entourés de leurs objets d’arts, qui est aussi celui de la galerie indépendante engageant les spectateurs dans une relation d’intimité avec les objets exposés. Une intimité d’intérieur, sans sacralisation, sans fétichisation marchande, lesquelles restent l’apanage des galeries et des musées.

Ainsi, au wunderkammer seigneurial de la Renaissance et à ses nombreuses reprises dans l ’art contemporain, le dispositif mis en place ajoute la vision d’un simulacre d’intérieur : une multitude d ’intimes, entre surréalité mobilière et réalité de vie, dans un espace qui devient le carrefour et le point de ralliement des expressions et des subjectivités, membres de Plateforme comme artistes invités.

De l’étagère à l’écran, du lit aux rideaux, de l’aquarium à la photographie, du kitsch au numérique, et de l’érotisme au familial, l’exposition propose une redéfinition du nid dans sa dimension de repli et d’ouverture. À la fois refuge nécessaire contre les menaces du temps et exhibition volontaire d’une intériorité quasi domestique, Vivarium déplace donc nos relations aux oeuvres en réintroduisant une dimension affective, quotidienne, matérielle, renonçant à toute valorisation idéaliste et illusionniste de l’art.

LB