VARIA | CAC | Meymac – France
Les débats un temps houleux sur la légitimation du médium photographique dans le champ de l’art, que le numérique, la 3D et leurs avatars créatifs repoussent à des années lumières.
Les débats un temps houleux sur la légitimation du médium photographique dans le champ de l’art, que le numérique, la 3D et leurs avatars créatifs repoussent à des années lumières.
A ce jour, ne nous le sommes pas un peu tous, en burn-out ?
Si la question du POURQUOI le sommes-nous ne se pose plus tant la réponse semble limpide et surfaite, celle du COMMENT vivons-nous ce cataclysme planétaire est sans doute plus singulière.
Son omniprésence est trompeuse, le paysage n’existe que pour celui qui le voit, l’imagine ou le crée. Loin d’être physique, il est avant tout une construction mentale. Dans ce genre bien particulier, les artistes ici réunis s’abstiennent de toute imitation et jouent chacun à des degrés divers avec la vraisemblance des représentations.
Son atelier, ce sont les villes, qu’il arpente intuitivement en captant aussi bien les édifices historiques, que les friches industrielles ou les symboles contemporains d’une technocratie triomphante. Très vite, la tentation de ramasser les époques et de jongler avec le temps s’est imposée. La réalité de chaque construction photographiée ne pouvant faire entendre ce qui se joue dans la symphonie des édifices,
De l’infiniment grand à l’infiniment petit, des origines du langage et de l’humanité à leurs fins dernières, à quelques ambages des limites des facultés de l’entendement selon Emmanuel Kant, résonnant dans les dialogues du film « Solaris » d’Andreï Tarkovski, ou comme un clin d’œil à Jean-Luc Godard (« Film socialisme ») Soyouz serait aussi, durant les prochains jours, une chaloupe rustique accueillant artistes et poètes….